Bernard Galand

Ecrivain
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 L’auteur  

 

Bernard Galand est un écrivain et philosophe français né en 1945. Agrégé de philosophie, il a notamment participé au « Dictionnaire des Philosophes » aux PUF (1984).

Premier roman publié en 1978 : Mélissa aux Lettres Nouvelles Maurice Nadeau. Prix des critiques. Compte-rendu de Poirot-Delpech dans Le Monde. Emission de Pierre Sipriot, « Un livre des voix » sur France-Culture.

Deuxième roman, écrit entre 1996 et 1998. Il s’agit de L’Offense, publié chez Denoël en avril 1999. Nouvelle émission sur France-Culture, encore « Un livre des voix », vingt ans après… Traductions en allemand et en grec.

Troisième roman, Le Festin de l’Ombre, publié chez Denoël en septembre 2000. Voir notamment Le Monde des Livres et le Magazine Littéraire de la rentrée 2000.

Un livre de philosophie, Le Manifeste du Sujet, publié aux éditions Le Bord de l’Eau en 2007.

Quatrième roman, La huitième invention publié chez Amazon en 2015.

Cinquième roman, Le silence publié chez Amazon en 2015. 

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Mélissa

Alexandre est professeur de philosophie en Tunisie, au titre de la « coopération ». Il est marié. Il a deux filles qu’il adore. Il ébauche une liaison avec une de ses étudiantes arabes, Mélissa, demi-française par un père qu’elle n’a pas connu. Tout fait obstacle à des amours impossibles : la jalousie de l’épouse, les propres scrupules d’Alexandre, la malignité des « coopérants » et surtout : la vindicte du clan auquel appartient Mélissa. Cette histoire d’amour, pleine de rebondissements et qui finit mal, se déroule dans un cadre, la Tunisie, mer, campagne, soleil, villes labyrinthiques, puissamment évoqué, dans des milieux, celui des « coopérants », celui de la communauté arabe, dont les rapports, comiques ou dramatiques, sont ceux de la « paix armée » en dépit de l’indépendance recouvrée du pays. Il met aux prises des personnages fortement typés, avec leurs préoccupations, leurs ambitions plus ou moins déçues, leurs rivalités. Parmi eux, Boris, l’ami, qui nous conte l’histoire d’Alexandre, vieille de 3 ans, à laquelle se mêlent ses propres aventures.  

Mélissa, Editions Lettres nouvelles et éditions Robert Laffont, coll. « Les Lettres nouvelles » Paris, 1978, 289 pages (ISBN 2-86231-010-7) Prix de la Critique, 1978

(Cet ouvrage n’est pas encore numérisé et son tirage primitif est épuisé)

 

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L'Offense

Quand elle a levé les yeux vers lui, j’ai compris tout de suite qu’il était trop tard, qu’il ne pourrait plus détourner son regard ni se réfugier dans son cynisme souriant. Il a essayé de la retenir jusqu’au bout, mais elle était déjà au bord du monde. Pourquoi Alexandre m’a-t-il accompagné à Vézelay ? Pourquoi suis-je allé chercher Marie ? En fait, tout avait commencé un an plus tôt….  

 

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Le Festin de l'ombre

«Il s’était même avancé vers elle pour la frapper. Alors elle s’était jetée dans ses bras et il s’était mis à trembler pendant qu’elle le serrait à lui briser les côtes. Il avait toujours été un peu maigre et elle aimait le serrer comme ça, pour sentir ses os s’enfoncer en elle. Et puis, ils étaient partis dans la chambre. Ils avaient passé la journée à faire l’amour et à boire. Tant et si bien qu’ils s’étaient endormis l’un contre l’autre, dans un abandon si profond que, lorsque qu’ils s’étaient réveillés, l’heure du dernier avion était passée. Et Coré avait éprouvé une tristesse mortelle. Parce que dormir dans ses bras, en collant son dos contre lui et en mêlant ses jambes aux siennes, était un plaisir qui était devenu trop douloureux. Et aussi parce qu’elle ne pouvait plus rentrer et retrouver le juge. Alors elle avait recommencé à boire en regardant la nuit s’épaissir sur l’océan.»

Paris, Tahiti : deux récits se répondent.

 

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Le Manifeste du Sujet

Certains égarés continuent à dire « Je », à répéter je désire, je veux, je parle, mais ils ont tort. Car ils ne savent pas, ces candides, que « Ca désire », que « l’histoire est un processus sans Sujet » et que toute affirmation d’une volonté libre n’est que puérile croyance. Ainsi subissons-nous, depuis des lustres, la loi de ces jugements péremptoires : il n’y a pas de Sujet, la conscience qui prétend le refléter n’est elle-même qu’un mirage obstiné, et l’entêtement à opposer au monde un Je singulier n’est qu’une marque de narcissisme, une faute philosophique. Comment ces jugements contradictoires à priori sont-ils possibles ?

 

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La huitième invention

Pour Raphaël, la conquête de Sarah ne fut pas chose facile. Il faut dire qu’en ce temps là, peu avant Mai 68, sans internet ni téléphone portable, tout était beaucoup plus compliqué. Et puis, Sarah portait en elle un secret qui la gênait, même si elle l’ignorait. Et c’est à Raphaël qu’échut la charge de le lui dévoiler entièrement. Dans l’antiquité on tuait le messager porteur de mauvaises nouvelles. Ici, non, mais ce fut pire.

 

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Le silence

 

 

Ceci n’est pas un roman d’amour, c’est un roman sur l’amour de l’amour. 

 

 

 

 

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